Jalhay 2008 Résumé sur le site de notre partenaire "Speed Action TV

Joel :

Dimanche matin : On sort la bête du garage de mon paternel à Jalhay. J'ai encore mille incertitudes quand à la conduite dans les conditions "3,2,1..go".

Nous parcourons 2,3 kilomètres avec Math avant de partir à la Gileppe. Je suis un peu plus serin derrière le volant après cet ultime petit galop d’essai.

Une première boucle réalisée à tâtons afin de se faire correctement à l'auto mais surtout, ne pas se faire prendre « comme un con » sur un freinage bien gras.

Résultat des courses, au parc fermé avant la 2e boucle : 2ème de classe derrière… , mais loooiiiiiiiin derrière, Bruno Blaise et 7ème en 1/2/3 !
Pas mal pour une première avec cette auto et si peu de kilomètre en 1 an ! Certes, on a bénéficié des sorties et problèmes de certains, mais c'est ça aussi le rallye. Il faut rester sur la route jusqu'au bout !

A ce « petit jeu », dans Fouir, on a bien faillit finir au trou. Ceux qui étaient présents, savent pourquoi ! Ils ont d'ailleurs fait de grands gestes lorsqu'on est ressortit in-extremis du trou! Au cours de cette 2e boucle, après les Bansions, la butée (je pense...) sifflait et grinçait anormalement. Petit appel téléphonique à Jean-Claude Burton au regroupe de Balmoral, "Ne te tracasse pas, tant que ça fonctionne continue, on regardera à l'assistance!" Hop, direction Royompré où tout se passe bien et puis direction l'assistance.

Constatation : l'embrayage montre des signes d’agonie. Lorsque que je suis au point mort, au ralentit, et que j'appuie sur la pédale d'embrayage, la voiture se coupe, bloquée par quelque chose dans la transmission. Sur les conseils de J-C Burton, on continue ainsi. « L’auto tiendra » nous dit-il. Thierry Dupuy a connu pareille mésaventure au Condroz durant 3 boucles.

A partir de ce moment, la procédure était simple pour rouler en spéciale mais pas facile pour les liaisons ! La pédale d'embrayage était « morte », inutilisable. Donc à chaque arrêt, j’essayais de rétrograder jusqu'au point mort. Pour démarrer, je DEVAIS emballer le moteur de la C2 et taper brusquement la première ! Je ne vous dis pas mon état d'esprit à chaque fois qu'il fallait démarrer. J’étais là pour m'amuser et pas casser la boite de vitesse ! Plus rien de ce que Caren Burton m'avait prodigué comme conseils n'était d'application... Maintenant, c’était les directives de J-C que j'appliquais à la lettre, pour essayer de finir.

Dans la remontée des Bansions de la 3e boucle, le témoin de batterie s'allume et la voiture commence à avoir des ratés au moteur. Elle ratatouille et ne passe pas au-dessus des 4500 trs/min, pédale au planché. Elle a même des coupures moteur après un ou deux kilomètres. Je garde mon pied à mi-course sur la pédale des gaz pour rejoindre le finish en « warning » Résultat : 40 secondes de perdues sur notre temps précédent.

Après le finish, on s'arrête et je débranche la rampe de phare. De nouveau, il faut redémarrer tant bien que mal... Le témoin batterie a disparu On continue tout en essayant de limiter les démarrages « rocambolesques », en éteignant les phares et autres consommations de courant au maximum afin d'aider la batterie à se recharger.

Bref, le pire arrive dans la 4e boucle … Foyr se passe bien puis longue attente aux Bansions avant de savoir que tout était terminé : retour au TRC Jalhay !

Avec notre "facilité" de démarrage, nous restons 10 mètres avant le Start (où ils lâchaient toutes les 10 secondes) en faisant signe aux commissaires de venir à nous vu les soucis d'embrayage et surtout de batterie. En risquant de caler une « énième » fois, c'était encore sollicité la batterie presque vide.

Dans l'énervement avec ces commissaires, je cale ! Et bien évidement, la batterie est naze! Bref, on nous pousse (en côte ! merci à eux ! ) et on repart en warning sans phare dans le noir absolu... La voiture cafouille et nous lâche après le finish des Bansions.

GRAND MERCI aux équipages suivant : JM DEHAYE, ALEXIS FRISQUE et OLIVIER RENAUD, les seuls qui ont déniés s'arrêter pour nous porter un éventuel secours sur les 40 voitures passées. Croyez bien que lorsque je pourrais filer un coup de main, ces 3 équipages seront prioritaires bien avant les autres.

Sur instructions des mécanos de chez Burton, nous trouvons la panne d'alternateur dont nous avons été victime. Saloperie de fiche dessertie!

Enfin voilà, nous avons terminé tant bien que mal ce rallye. Notre 7e place en 1,2,3 nous ravit, même si, sans cette panne nous étions 6e. Jacky Delvaux nous passe au classement comme il nous est passé sur les pieds lors de notre panne dans les Bansions. ça fait toujours plaisir...

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